Lola Vanluyten et Eugénie Verstraelen dans les pas de Noémie Gelders au Standard
Trois joueuses formées à l’ASE Chastre rêvent de percer au Standard de Liège.
- Publié le 08-11-2019 à 13h11
- Mis à jour le 08-11-2019 à 13h34
Trois joueuses formées à l’ASE Chastre rêvent de percer au Standard de Liège. Jouer au Standard de Liège, c’est un rêve que plein de petits garçons font. Mais ces dernières années, les filles aussi peuvent faire ce rêve puisque le club liégeois travaille au développement du football féminin. De plus en plus d’adolescentes ont pris la route vers Liège, bien décidées à réaliser leur rêve.
Dans ces formations féminines du Standard, on retrouve trois joueuses formées à Chastre : Noémie Gelders, joueuse de l’équipe première, a été rejointe par Eugénie Verstraelen (U16) et Lola Vanluyten (U13). "C’est vraiment sympa de se retrouver au Standard. C’est aussi la preuve que de plus en plus de filles sont aptes à jouer au haut niveau et à intégrer une bonne école de jeunes comme celle du Standard. Nous sommes toutes les trois passées par Chastre, preuve que ce club a fait du bon travail avec les filles", débute Noémie Gelders.
Avec Noémie déjà présente au Standard, Lola et Eugénie ont pu bénéficier de précieux conseils. "Noémie m’a donné des conseils, surtout lorsque je suis arrivée au Standard. Son parcours est un exemple pour beaucoup, encore plus pour moi puisque nous venons de la même région et du même club", confie Lola.
"Je connaissais Noémie de vue pour l’avoir croisée à Chastre puisqu’elle coachait aussi ma sœur l’année dernière. Je sais que si j’ai un souci, je peux compter sur elle, qu’elle sera là pour me conseiller", ajoute Eugénie.
Ce rôle de conseillère, de grande sœur pratiquement, Noémie l’exerce avec plaisir. "On n’a pas toujours l’occasion de se voir vu nos horaires d’entraînement assez différents mais dès qu’elles ont une question, je suis là pour y répondre. Je sais ce que c’est que de se retrouver dans une école de formation loin de la maison puisque j’avais 12 ans quand j’ai rejoint Anderlecht, avant d’arriver plus tard au Standard. Je suis là pour les rassurer, en prenant un rôle de grande sœur avec elles, même si au Standard, on a la chance d’être très bien encadrées par une belle équipe autour de nous."
Noémie garde un œil attentif sur le parcours de ses deux cadettes. "Elles font du bon travail au Standard et sortent du lot dans leur catégorie. Je leur souhaite d’un jour arriver en équipe première."
ELLES RÊVENT DE L’ÉQUIPE PREMIÈRE
Lola et Eugénie sont toujours en pleine formation mais leurs ambitions sont claires. Faire partie de l’équipe première du Standard comme Noémie, c’est un rêve pour Lola et Eugénie. À respectivement 12 et 15 ans, elles se donnent les moyens pour y arriver. “J’ai un jour été contactée par le Standard pour faire un test et ça fait maintenant trois ans que je joue au Standard. Le niveau est élevé mais j’apprends tous les jours” , concède Lola. Elle qui était supportrice du Standard avant son arrivée à Liège. “Quand j’ai commencé à jouer au football, je rêvais d’un jour porter le maillot du Standard. Maintenant que j’y suis, j’espère pouvoir y rester longtemps et un jour intégrer l’équipe première.” Pour ça, le rythme est élevé. “Nous avons trois entraînements par semaine et un match le week-end. On fait les déplacements à chaque fois même si ce n’est pas toujours simple.”
Eugénie, elle, a opté pour l’internat foot et vit la semaine à Liège, loin de ses proches. “La saison dernière, c’était compliqué de gérer les cours et la fatigue des déplacements. J’ai opté pour l’internat, bien plus facile pour gérer cette fatigue”, explique-t-elle.
Présente au Standard pour sa deuxième saison, Eugénie se souvient de ses premiers pas. “J’étais très stressée à mes débuts car ce n’était pas la même ambiance qu’à Chastre. J’avais des maux de ventre à l’idée d’aller à l’entraînement mais au fur et à mesure, j’ai essayé de prendre confiance en moi et aujourd’hui, je suis pleinement épanouie.” Et pleine d’ambitions. “Je veux gravir les échelons pour aller le plus haut possible. Avec du travail et de la volonté, tout est possible.”
Mais les sacrifices en valent la chandelle puisque Lola a également intégré les sélections nationales. “C’est un peu impressionnant mais c’est un honneur. C’est aussi une expérience grâce à laquelle j’apprends beaucoup”, confie-t-elle, alors qu’Eugénie espère aussi un jour en faire partie.“Je n’ai fait qu’un seul entraînement et puis je me suis blessée. Mais c’est un objectif d’un jour représenter mon pays.”
En quête d’un titre en Superleague
Avec 15 points au compteur après sept journées de championnat, les joueuses de l’équipe première du Standard sont toujours dans la course pour le titre en Superleague. Et ce, malgré une défaite 1-2 concédée vendredi dernier face au rival anderlechtois. “Nous avons bien débuté notre saison avec cette deuxième place actuelle. C’est dommage de ne pas avoir battu Anderlecht vendredi, ce qui nous aurait permis de prendre la première place. Mais la saison est encore longue et nous aurons d’autres affrontements face aux Bruxelloises. On va continuer à travailler dur pour atteindre notre objectif car nous ne cachons pas nos ambitions : nous voulons être sacrées championnes de Belgique au terme de ce championnat. Nous avons tout ce qu’il faut pour atteindre cet objectif”, explique Noémie.